L'affaire MegaUpload toujours pas terminée
Vous n'avez pas pu passer à côté ! Le 19 janvier 2012, la fermeture de Megaupload ainsi que ses services en parallèle (comme Megavideo par exemple). Le web inondé de "RIP Megaupload"
et de nombreuses controverses sur ce sujet très délicat. Cette
fermeture du site et les poursuites à l'encontre du personnel ont
notamment intéressé les médias, et l'information a circulé très
rapidement, montrant encore une fois l'influence du web dans l'actualité
et dans la transmission d'informations. Et aujourd'hui, l'affaire n'est
toujours pas close, en particulier car les ayants droit du septième art
s'opposent à la conservation des données du site.
Présentation de Megaupload
Megaupload était un site web fondé par Kim Dotcom en 2005. Il proposait
un service d'hébergement qui a progressé au fil du temps et qui s'est
imposé comme un leader dans le partage de données. Basé à Hong Kong, ses
serveurs se trouvaient néanmoins dans divers pays (aux États-Unis, en
France, aux Pays-Bas, et au Canada). Le site avait plusieurs "branches",
en effet au-delà du service d'upload de données (et du téléchargement
de ces dernières bien sûr), il permettait de regarder des films en streaming
via son site Megavideo. Les utilisateurs pouvaient soit être
non-premium, des limitations étaient donc imposées (l'impossibilité de
télécharger plusieurs fichiers à la fois, un espace de stockage limité à
200 Go, une pause de 30 minutes pour 72 minutes de film et un
téléchargement plus lent entre autres), soit être premium et ainsi
aucune limitation n'était imposée.
Les branches de Megaupload
Le site proposait donc plusieurs services. On notait par exemple :
Chaque branche de l'arbre proposait un
service en particulier. A savoir également que plusieurs autres services
étaient en développement lors de la fermeture du site (comme Megabackup
et Megamovie, un service d'hébergement de films légal).
D'autre part, un logiciel avait également été développé : MegaManager.
Ce dernier est un gestionnaire de téléchargement qui dispose de diverses
fonctionnalités. Néanmoins, ce programme a été très controversé lui
aussi, notamment sur une rumeur qui parlait de logiciel espion dans la
barre d'outils.
Fermeture du site et arrestations
Dur d'être passé à côté ! De multiples messages, site, articles, etc.,
ont vu le jour pour contester après cette décision de la justice
américaine de fermer le site en raison du non-respect des lois sur le
copyright. C'est durant une campagne de l'État américain sur
l'antipiratage lancée en 2012 que le site a été fermé, comme une
centaine d'autres.
De nombreuses réactions après cette fermeture
Cette fermeture a entraîné énormément de réactions. Notamment le groupe
Anonymous qui a décidé de lancer l'opération pour protester :
#OpMegaupload. L'attaque par déni de service (DDoS)
qu'a lancé Anonymous a bloqué principalement les sites internet de la
justice américaine, d'Universal Music, de la Recording Industry
Association of America, de la Motion Picture Association of America, de
l'U.S. Copyright Office, d'Hadopi, de l'Utah Chiefs Of Police
Association, de la Broadcast Music Incorporated, de la Warner Music
Group, du FBI et de Sony.
Mais ce sont également des centaines de milliers d'internautes qui ont
exprimé leur mécontentement via les réseaux sociaux (principalement
Facebook et Twitter). La nouvelle a d'ailleurs très vite circulé,
d'autant que Kim Dotcom, fondateur du site, ainsi que trois autres
responsables du site ont été arrêtés. Ils sont accusés d'avoir entraîné
plus de 500 millions de dollars de pertes pour les ayant-droits et
généré illégalement 175 millions de dollars de profits via les
abonnements et la publicité.
De nombreuses conséquences
Outre les réactions, les conséquences ont été très nombreuses. Plusieurs
concurrents de Megaupload ont restreint leur service par peur que la
même histoire que l'affaire Megaupload ne se reproduise pour eux. On
peut citer par exemple Fileserve, Filesonic, Wupload, Uploadstation. Concernant RapidShare (bien qu'il y en ait d'autres), rien n'a été mis en place, le site est resté le même après cette histoire.
Mais cette fermeture de Megaupload a notamment profité à certains de ses
nombreux concurrents, en particulier les services de VOD fournis par
les chaînes de télévision, les sites du même domaine qui ont choisi de
ne pas modifier leurs services, ainsi que le peer-to-peer.
Aujourd'hui, l'affaire continue ...
A ce jour, l'affaire continue, mais cette fois pour Megavideo
principalement. Ce site qui permettait de visionner des vidéos en
streaming (bien que le téléchargement de la vidéo source n'était pas
possible) fait parler de lui, même fermé. Les ayants-droits du septième
art veulent en effet que Megaupload ne préserve pas ses données par peur
d'une renaissance du site sous un autre nom et ainsi la remise en ligne
des fichiers illégaux hébergés sur les serveurs du service. Les grands
studios américains contestent que le service puisse racheter ses
serveurs et que les utilisateurs puissent récupérer leurs fichiers
illégaux eux aussi. Megavideo, quant à lui, était la plateforme préférée
pour regarder des vidéos, et même si ce site est maintenant fermé,
notons que le streaming a quand même progressé en France depuis janvier.
Megaupload demande de racheter à son hébergeur ses serveurs
Effectivement, Megaupload a demandé auprès de la justice américaine
qu’un million de dollars soit débloqué afin de permettre le rachat des
serveurs utilisés par les différents services. Mais cette demande a
effrayé les grands studios qui se méfient d'une renaissance de
Megaupload sous un autre nom de domaine. Les fichiers illégaux des
utilisateurs pourraient ainsi, selon les grands studios, circuler à
nouveau sur la toile puisque les utilisateurs auront de nouveau accès à
ces derniers. Cependant, ils ont tout de même reconnu "qu'il pourrait y
avoir des utilisateurs dont les fichiers légitimes ont été verrouillés
en même temps que l’activité illégale de MegaUpload".
Mais pour eux, hors de question d'autoriser une récupération des
fichiers sans une procédure qui permet de garantir que les fichiers
récupérés n'ont pas été illégalement mis en ligne sur les comptes des
utilisateurs. Et heureusement pour eux, le procureur des Etats-Unis
n'est pour le moment pas en accord avec ce projet de Megaupload.
Hollywood menace de fermer cinq autres sites
Megaupload et ses services fermés, il reste toutefois des sites qui
proposent des services du même genre. Parmi eux Depositfiles, FileServe,
MediaFire, Putlocker et Wupload. C'est lors d'une conférence sur les
droits d'auteur que le responsable de la protection des contenus des
studios Paramount a annoncé que les studios et la MPAA continuent de
lancer des procédures contre les services d'hébergement qui permettent
de télécharger des données illégales. Réaction donc chez les fondateurs
et responsables des sites visés par ces éventuelles procédures
judiciaires. Le PDG de Mediafire, Tom Langridge, s'est exprimé vis-à-vis
de son site :
Citation : Tom Langridge
Mediafire
n'est pas géré par une bande de hors-la-loi. Nous n'imposons pas des
limites artificielles au téléchargement pour inciter les utilisateurs à
souscrire un abonnement payant, et nous ne rémunérons pas les
utilisateurs qui chargent des contenus. Mediafire collabore pleinement
avec la MPAA, la RIAA et d'autres organisations qui luttent contre la
distribution illégale de contenus protégés.
Conclusion
Depuis l'affaire Megaupload, de nombreuses réactions et de nombreuses
poursuites ont eu lieu. Mais l'activité sur ces hébergeurs est toujours
intense, et même au-delà de cela, beaucoup (notamment, les grands
studios) ont peur d'une renaissance de Megaupload. En attendant,
l'affaire continue. A suivre de près.
Sources et liens externes
Vous n'avez pas pu passer à côté ! Le 19 janvier 2012, la fermeture de Megaupload ainsi que ses services en parallèle (comme Megavideo par exemple). Le web inondé de "RIP Megaupload"
et de nombreuses controverses sur ce sujet très délicat. Cette
fermeture du site et les poursuites à l'encontre du personnel ont
notamment intéressé les médias, et l'information a circulé très
rapidement, montrant encore une fois l'influence du web dans l'actualité
et dans la transmission d'informations. Et aujourd'hui, l'affaire n'est
toujours pas close, en particulier car les ayants droit du septième art
s'opposent à la conservation des données du site.
Présentation de Megaupload
Megaupload était un site web fondé par Kim Dotcom en 2005. Il proposait
un service d'hébergement qui a progressé au fil du temps et qui s'est
imposé comme un leader dans le partage de données. Basé à Hong Kong, ses
serveurs se trouvaient néanmoins dans divers pays (aux États-Unis, en
France, aux Pays-Bas, et au Canada). Le site avait plusieurs "branches",
en effet au-delà du service d'upload de données (et du téléchargement
de ces dernières bien sûr), il permettait de regarder des films en streaming
via son site Megavideo. Les utilisateurs pouvaient soit être
non-premium, des limitations étaient donc imposées (l'impossibilité de
télécharger plusieurs fichiers à la fois, un espace de stockage limité à
200 Go, une pause de 30 minutes pour 72 minutes de film et un
téléchargement plus lent entre autres), soit être premium et ainsi
aucune limitation n'était imposée.
Les branches de Megaupload
Le site proposait donc plusieurs services. On notait par exemple :
- Megaupload.com qui permet de partager des données entre utilisateurs
- Megapix.com, un service d'hébergement d'images
- Megabox.com un service d'hébergement musical
- Megavideo.com qui permet de regarder des vidéos en streaming
Chaque branche de l'arbre proposait un
service en particulier. A savoir également que plusieurs autres services
étaient en développement lors de la fermeture du site (comme Megabackup
et Megamovie, un service d'hébergement de films légal).
D'autre part, un logiciel avait également été développé : MegaManager.
Ce dernier est un gestionnaire de téléchargement qui dispose de diverses
fonctionnalités. Néanmoins, ce programme a été très controversé lui
aussi, notamment sur une rumeur qui parlait de logiciel espion dans la
barre d'outils.
Fermeture du site et arrestations
Dur d'être passé à côté ! De multiples messages, site, articles, etc.,
ont vu le jour pour contester après cette décision de la justice
américaine de fermer le site en raison du non-respect des lois sur le
copyright. C'est durant une campagne de l'État américain sur
l'antipiratage lancée en 2012 que le site a été fermé, comme une
centaine d'autres.
De nombreuses réactions après cette fermeture
Cette fermeture a entraîné énormément de réactions. Notamment le groupe
Anonymous qui a décidé de lancer l'opération pour protester :
#OpMegaupload. L'attaque par déni de service (DDoS)
qu'a lancé Anonymous a bloqué principalement les sites internet de la
justice américaine, d'Universal Music, de la Recording Industry
Association of America, de la Motion Picture Association of America, de
l'U.S. Copyright Office, d'Hadopi, de l'Utah Chiefs Of Police
Association, de la Broadcast Music Incorporated, de la Warner Music
Group, du FBI et de Sony.
Mais ce sont également des centaines de milliers d'internautes qui ont
exprimé leur mécontentement via les réseaux sociaux (principalement
Facebook et Twitter). La nouvelle a d'ailleurs très vite circulé,
d'autant que Kim Dotcom, fondateur du site, ainsi que trois autres
responsables du site ont été arrêtés. Ils sont accusés d'avoir entraîné
plus de 500 millions de dollars de pertes pour les ayant-droits et
généré illégalement 175 millions de dollars de profits via les
abonnements et la publicité.
De nombreuses conséquences
Outre les réactions, les conséquences ont été très nombreuses. Plusieurs
concurrents de Megaupload ont restreint leur service par peur que la
même histoire que l'affaire Megaupload ne se reproduise pour eux. On
peut citer par exemple Fileserve, Filesonic, Wupload, Uploadstation. Concernant RapidShare (bien qu'il y en ait d'autres), rien n'a été mis en place, le site est resté le même après cette histoire.
Mais cette fermeture de Megaupload a notamment profité à certains de ses
nombreux concurrents, en particulier les services de VOD fournis par
les chaînes de télévision, les sites du même domaine qui ont choisi de
ne pas modifier leurs services, ainsi que le peer-to-peer.
Aujourd'hui, l'affaire continue ...
A ce jour, l'affaire continue, mais cette fois pour Megavideo
principalement. Ce site qui permettait de visionner des vidéos en
streaming (bien que le téléchargement de la vidéo source n'était pas
possible) fait parler de lui, même fermé. Les ayants-droits du septième
art veulent en effet que Megaupload ne préserve pas ses données par peur
d'une renaissance du site sous un autre nom et ainsi la remise en ligne
des fichiers illégaux hébergés sur les serveurs du service. Les grands
studios américains contestent que le service puisse racheter ses
serveurs et que les utilisateurs puissent récupérer leurs fichiers
illégaux eux aussi. Megavideo, quant à lui, était la plateforme préférée
pour regarder des vidéos, et même si ce site est maintenant fermé,
notons que le streaming a quand même progressé en France depuis janvier.
Megaupload demande de racheter à son hébergeur ses serveurs
Effectivement, Megaupload a demandé auprès de la justice américaine
qu’un million de dollars soit débloqué afin de permettre le rachat des
serveurs utilisés par les différents services. Mais cette demande a
effrayé les grands studios qui se méfient d'une renaissance de
Megaupload sous un autre nom de domaine. Les fichiers illégaux des
utilisateurs pourraient ainsi, selon les grands studios, circuler à
nouveau sur la toile puisque les utilisateurs auront de nouveau accès à
ces derniers. Cependant, ils ont tout de même reconnu "qu'il pourrait y
avoir des utilisateurs dont les fichiers légitimes ont été verrouillés
en même temps que l’activité illégale de MegaUpload".
Mais pour eux, hors de question d'autoriser une récupération des
fichiers sans une procédure qui permet de garantir que les fichiers
récupérés n'ont pas été illégalement mis en ligne sur les comptes des
utilisateurs. Et heureusement pour eux, le procureur des Etats-Unis
n'est pour le moment pas en accord avec ce projet de Megaupload.
Hollywood menace de fermer cinq autres sites
Megaupload et ses services fermés, il reste toutefois des sites qui
proposent des services du même genre. Parmi eux Depositfiles, FileServe,
MediaFire, Putlocker et Wupload. C'est lors d'une conférence sur les
droits d'auteur que le responsable de la protection des contenus des
studios Paramount a annoncé que les studios et la MPAA continuent de
lancer des procédures contre les services d'hébergement qui permettent
de télécharger des données illégales. Réaction donc chez les fondateurs
et responsables des sites visés par ces éventuelles procédures
judiciaires. Le PDG de Mediafire, Tom Langridge, s'est exprimé vis-à-vis
de son site :
Citation : Tom Langridge
Mediafire
n'est pas géré par une bande de hors-la-loi. Nous n'imposons pas des
limites artificielles au téléchargement pour inciter les utilisateurs à
souscrire un abonnement payant, et nous ne rémunérons pas les
utilisateurs qui chargent des contenus. Mediafire collabore pleinement
avec la MPAA, la RIAA et d'autres organisations qui luttent contre la
distribution illégale de contenus protégés.
Conclusion
Depuis l'affaire Megaupload, de nombreuses réactions et de nombreuses
poursuites ont eu lieu. Mais l'activité sur ces hébergeurs est toujours
intense, et même au-delà de cela, beaucoup (notamment, les grands
studios) ont peur d'une renaissance de Megaupload. En attendant,
l'affaire continue. A suivre de près.
Sources et liens externes
- PCworld : MegaVideo fermé, le streaming a quand même progressé en France en janvier
- Zdnet : Les ayants droit du cinéma ne veulent pas que MegaUpload préserve ses données
- PCinpact : la MPAA s'oppose farouchement à l'accès aux serveurs
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